dimanche 31 janvier 2010

LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION !





POÈME DU BONHEUR

On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié, après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre...
Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.

On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.
On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus
grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite...
La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent.
Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce?
La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.
Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant qu'il est encore temps.
Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer, ' La Vraie Vie! '
Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé,
un temps à passer, une dette à payer.
Et alors la vie allait commencer ! ! ! !
Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie.
Cette perspective m'a aidé à comprendre
qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur.
Le bonheur est le chemin.
Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore : quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps et, que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.
Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.

LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION !

Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.

Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un
des meilleurs moments de sa vie.
La source de ce poème est inconnue, il apporte de la chance à qui le transmet.
Ne le garde pas....

mardi 26 janvier 2010

Haïti et l’arme sismique

La polémique ouverte par la publication sur notre site d’un article évoquant la possible origine artificielle du tremblement de terre à Haïti requiert quelques précisions. Oui, l’arme sismique existe et les Etats-Unis, entre autres, la possèdent. Oui, les forces états-uniennes étaient pré-positionnées pour se déployer sur l’île. C’est insuffisant pour conclure, mais cela mérite réflexion.
25 janvier 2010
Depuis Beyrouth (Liban)


Parachutistes US à Haïti © US Department of Defense


En publiant « Les Etats-Unis ont-ils provoqué le tremblement de terre à Haïti ? », notre objectif était de relayer une question qui agite les milieux militaires et médiatiques dans plusieurs pays, mais était ignorée dans d’autres [1]. Cela ne vaut pas prise de position. Simplement, fidèles à notre méthode, même si elle est souvent mal comprise, nous considérons qu’on ne peut comprendre les relations internationales qu’en étudiant ce que pensent les dirigeants de la planète. Le conformisme ambiant conduit à ce que lorsque nous rendons compte des débats à Washington, personne ne s’en offusque, mais quand nous relayons les débats des pays non-alignés, nous assistons à une levée de boucliers en Europe. Tout se passe comme si les Européens jugent a priori que seules les problématiques « occidentales » sont pertinentes et que les autres sont déraisonnables.

Un de nos collaborateurs a tenté de retracer l’origine de l’imputation selon laquelle le tremblement de terre à Haïti pourrait être artificiel. Il s’est inquiété qu’il puisse s’agir d’une pure intoxication introduite par un certain David Booth (alias Sorcha Faal) qui se serait propagée dans des milieux gouvernementaux dans le monde. En définitive, nous ne savons pas avec certitude qui est la source initiale, mais nous savons que cette question est débattue au plus niveau dans plusieurs Etats en Amérique latine, en Europe orientale et en Asie.

En tant que responsable de publication du Réseau Voltaire, j’ai fait le choix de rechercher et de traduire la dépêche de ViveTV, qui avait été éditée sous forme de communiqué sur le site web du ministère de l’Information du Venezuela, et de la publier avec le sujet vidéo de Russia Today, en les assortissant d’un remarque préliminaire : « Etrangement, la télévision vénézuélienne source ses imputations en désignant l’armée russe, tandis que la télévision russe source les mêmes imputations en désignant le président Chavez. »

Si ces éléments ont été repris avec fidélité par de nombreux journaux, notamment au Proche-Orient, ils ont été déformés par la presse atlantiste en s’appuyant sur l’article de Sorcha Faal. Celui-ci a extrait des passages du texte de ViveTV, et les a placés entre guillemets dans la bouche du président Chavez. Ce qui était une hypothèse de travail devenait alors une position gouvernementale. Certains de ces journaux sont allés plus loin encore en inventant de toutes pièces le contexte dans lequel le président vénézuélien se serait exprimé, de manière à conclure que le le président et son auditoire sont atteints de délire anti-américain aigu, et que le Réseau Voltaire participe de la même pathologie.

Ne nous laissons pas intimider par cette manipulation et approfondissons cette hypothèse.

Que savons nous de l’arme sismique aujourd’hui ?
Durant la Seconde Guerre mondiale des chercheurs néo-zélandais ont tenté d’élaborer une machine à provoquer des tsunamis qui puisse être utilisée contre le Japon. Les travaux furent dirigés par l’Australien Thomas Leech de l’université d’Auckland, sous le nom de code « Projet Seal ». Plusieurs expériences à petite échelle furent réalisées, en 1944-1945, à Whangaparaoa. Elles furent couronnées de succès.

Les Etats-Unis considéraient ce programme comme aussi prometteur que le « projet Manhattan » de fabrication d’une bombe atomique. Ils désignèrent le docteur Karl T. Compton pour faire la liaison entre les deux unités de recherche. Compton était le président du MIT. Il avait déjà recruté de nombreux savants pour l’effort de guerre et il était l’une des huit personnes chargées de conseiller de président Truman sur l’usage de la bombe atomique. Il pensait que celle-ci pouvait fournir l’énergie nécessaire à l’équipe de Leech pour provoquer de plus vastes tsunamis.

Les travaux de Thomas Leech furent poursuivis durant la Guerre froide. En 1947, George VI éleva le savant à la dignité de Chevalier de l’Empire britannique pour le récompenser d’avoir élaboré une arme nouvelle. Le Projet Seal étant toujours un secret militaire, il ne fut pas révélé à l’époque qu’il était honoré pour la bombe à tsunami. Par la suite, les services US se sont appliqués à faire croire que ces recherches n’avaient jamais existé et que tout cela n’était qu’un leurre pour impressionner les Soviétiques. Cependant, l’authenticité des essais de Leech a été établie, en 1999, lorsque une partie de la documentation a été déclassifiée par le ministère néo-zélandais des Affaires étrangères. Officiellement les études ont repris aujourd’hui à l’université de Waikato. [2]

On ignore si les recherches anglo-saxonnes ont été poursuivies durant les années 60, mais elles ont repris par la force des choses lorsqu’il fut décidé de procéder à l’abandon des tests nucléaires dans l’atmosphère au profit de tests sous-marins. Les Etats-Unis craignaient de provoquer involontairement des tremblements de terre et des tsunamis. Ils voulaient donc savoir le faire volontairement.

Officiellement, à la fin de la guerre du Vietnam, les Etats-Unis et l’Union soviétique ont renoncé aux guerres environnementales (tremblements de terre, tsunamis, bouleversement de l’équilibre écologique d’une région, modifications des conditions atmosphériques -nuages, précipitations, cyclones et tornades-, modification des conditions climatiques, des courants océaniques, de l’état de la couche d’ozone ou de l’ionosphère) en signant la « Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles » (1976).

Toutefois, à partir de 1975, l’URSS a ouvert de nouvelles recherches de Magnétohydrodynamique (MHD). Il s’agissait d’étudier la croute terrestre et de prévoir les séismes. Les Soviétiques étudièrent la possibilité de provoquer de petits séismes pour en éviter un grand. Ces recherches furent bientôt militarisées. Elles aboutirent à la construction de Pamir, la machine à tremblement de terre.

Lors du démantèlement de l’URSS, des responsables de ce programme décidèrent par appât du gain de passer aux Etats-Unis, mais leur recherche étant inachevée le Pentagone refusa de payer. En 1995, alors que la Russie était gouvernée par Boris Eltsine et l’oligarque Viktor Tchernomyrdine, l’US Air Force recruta les chercheurs et leur laboratoire à Nijni Novgorod. Ils y construisirent une machine beaucoup plus puissante, Pamir 3, qui fut testée avec succès. Le Pentagone achèta alors les hommes et le matériel et les transporta aux USA, où ils furent intégrés au programme HAARP.


Extrait d’un documentaire de National Geographic (2005)
De possibles usages de l’arme sismique ont été évoqués au cours des dernières années, notamment en Algérie et en Turquie. Toutefois, le cas le plus discuté est celui du séisme du Sichuan (Chine), le 12 mai 2008. Durant les 30 minutes précédant le tremblement de terre, les habitants de la région ont observé d’inhabituelles couleurs dans le ciel. Si certains voient dans ces événements des signes du Ciel retirant sa confiance au Parti communistes, d’autres les interprètent de manière plus rationnelle. L’énergie utilisée pour provoquer le séisme aurait également provoqué des perturbations de l’ionosphère. Dans les mois qui suivent, le web et les médias chinois diffusent et discutent cette hypothèse aujourd’hui considérée comme certaine par l’opinion publique chinoise.


30 minutes avat le tremblement de terre du Sichuan
Retour à Haïti
Rien ne distingue un séisme provoqué d’un séisme naturel, cependant on ne sait provoquer que des séismes superficiels, comme celui d’Haïti.

Ce qui suscite le trouble, c’est que la réaction des Etats-Unis. Alors que les médias atlantistes se contentent de relayer la polémique sur les violations de la souveraineté haïtienne, les médias latinos-américains s’interrogent sur la rapidité du déploiement des GI’s : dès le premier jour, plus de 10 000 soldats et contractants sont arrivés à Haïti. Cet exploit logistique s’explique simplement. Ces hommes étaient déjà pré-positionnés dans le cadre d’un entraînement militaire. Sous l’autorité du commandant en second du SouthCom, le général P. K. Keen, ils participaient à la simulation d’une opération humanitaire, à Haïti, après un ouragan. Keen et son équipe étaient arrivés quelques jours auparavant. Au moment précis du tremblement de terre, ils se trouvaient tous à l’abri, à l’ambassade US qui est construite selon les normes anti-sismiques, à l’exception de deux hommes qui se trouvaient à l’hôtel Montana et qui auraient été blessés.

Le général Keen a donné de nombreuses interviews à la presse états-unienne, qui a multiplié les reportages et émissions à propos des opérations de secours. Il a souvent fait mention de sa présence à Port-au-Prince durant le séisme, mais jamais des motifs de cette présence.

Parmi les objectifs de l’exercice militaire figurait le test d’un nouveau logiciel permettant de coordonner les efforts humanitaires des ONG et des armées. Dans les minutes qui ont suivi la catastrophe, ce logiciel a été mis en ligne et 280 ONG s’y sont inscrites.

Il est légitime de se demander si ces coïncidences sont ou non l’effet du hasard.

Thierry Meyssan http://www.voltairenet.org/

Crash d'un avion éthiopien: 90 morts


L'armée et la marine libanaises mènent des recherches après le crash du Boeing d'Ethiopian Airlines.

F2 La météo semblait être à l'origine du crash du Boeing éthiopien au large du Liban lundi avec à bord 90 personnes
L'appareil d'Ethiopian Airlines qui assurait la liaison Beyrouth-Addis-Abeba s'est abîmé 5 minutes après le décollage au large du Liban. Le président libanais a écarté "tout acte de sabotage".

Une française, l'épouse de l'ambassadeur de France au Liban se trouvait dans l'avion. 21 corps ont été retrouvés près de l'épave, à environ 12 km de la côte.

Vidéo

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Le Boeing 737-800 a disparu des écrans radar cinq minutes environ après son départ à 00h37 pour Addis Abeba, alors qu'un orage s'abattait sur la capitale libanaise, ont précisé les autorités aéroportuaires.

Le crash s'est effectivement produit dans des conditions météorologiques difficiles avec de fortes pluies et de violentes tempêtes qui se sont abattues depuis deux jours dans le pays. "A l'heure actuelle, un sabotage paraît improbable. L'enquête révèlera l'origine du drame", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

Des témoins ont raconté avoir vu une boule de feu plonger dans la mer. Les enquêteurs tentent de déterminer si l'appareil n'aurait pas été frappé par la foudre.

"Les débris de l'avion se trouvent à une profondeur de 50 mètres", a précisé un responsable de la Défense.

Marla Sanchez-Pietton, l'épouse de l'ambassadeur de France au Liban, Denis Pietton, se trouvait dans l'appareil, a annoncé lundi la mission diplomatique française. Cinquante-quatre passagers libanais et 22 Ethiopiens étaient à bord, ont précisé les autorités. Outre ces derniers passagers un Irakien, une Française (Marla Sanchez-Pietton), un Syrien, 2 Libano-Britanniques, 1 Libano-Canadien, 1 Libano-Russe et sept membres d'équipage.

L'armée libanaise, la marine et la force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) assistent les équipes de sauveteurs sur le site de la catastrophe, a indiqué le ministre. Ghazi Aridi a précisé que le Bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation civile a été sollicité pour enquêter sur l'accident. Ethiopian Airlines a dépêché une équipe d'enquêteurs sur place pour déterminer les causes du drame.

Des milliers d'Ethiopiens sont employés au Liban comme employés de maison et la compagnie éthiopienne assure des vols réguliers entre Addis Abeba et Beyrouth.

Ethiopian Airlines
Depuis sa création en 1946, Ethiopian Airlines, une des trois plus importantes compagnies aériennes d'Afrique (avec South African Airways et de Kenya Airways), jouit d'une bonne réputation au niveau international en matière de sécurité. En dehors d'un atterrissage d'urgence début janvier qui n'a pas fait de blessés, les précédents incidents ou accidents remontent à plus de 10 ans.

En novembre 1996, un appareil reliant Addis Abéba, la capitale éthiopienne, à Nairobi avait été détourné par trois pirates de l'air éthiopiens qui réclamaient l'asile politique. A court de carburant, l'avion s'était écrasé dans l'océan Indien au large des Comores, faisant 125 tués sur les 175 personnes à bord. En septembre 1988, un Boeing 737 de la compagnie s'était écrasé à Bahar Dar en Ethiopie, des oiseaux ayant été aspirés par les deux moteurs au décollage. 31 des 105 personnes à bord avaient péri dans cet accident.

Propriété de l'Etat éthiopien, la compagnie dessert 56 destinations internationales et opère 555 vols internationaux hebdomadaires, dont 210 depuis Addis Abeba. Elle s'est fixé comme objectif pour 2010 des recettes d'un milliard de dollars et l'augmentation du nombre de ses dessertes à 60. La semaine dernière, l'avionneur américain Boeing a annoncé la commande par Ethiopian de 10 appareils 737-800 nouvelle génération, un contrat évalué à 767 millions de dollars.

dimanche 24 janvier 2010

LA PROSTITUÉE IRLANDAISE



Une fille n'était pas retournée dans son Irlande natale depuis 5 ans.
Un jour, elle arrive à la maison, mais elle n'a pas encore franchi le
seuil, que son père l'enguirlande vertement.
" Où étais-tu tout c'temps là ? Pourquoi ne nous as-tu pas écrit, même
pas une ligne ? Tu n'as jamais appelé.
Peux-tu comprendre ce que ta mère a supporté ? "
La fille se mit à pleurer " Papa, je suis devenue une prostituée. "
" Quoi ?? Hors d'ici, pécheresse ! fille de petite vertu ! Tu es une
disgrâce pour cette famille catholique. "
" Oui, papa... comme tu veux. Je venais juste porter à maman ce
magnifique manteau de vison, aussi un certificat d'épargne de
5,000.00 $.
Et les titres de propriété pour cette maison, avec 10 chambres.
Et aussi une invitation pour passer les Fêtes sur mon yacht."
Papa demande: " Qu'est-ce-que tu as dit que tu étais devenue ? "
La fille se remet à pleurer.
" Une prostituée, p'pa "
Ah Dieu ! Que tu m'as fait peur. Je pensais que tu avais dit :
PROTESTANTE !

samedi 23 janvier 2010

Polémique:Les Etats Unis ont-ils provoqué le tremblement de terre à Haiti ?





Selon Russia Today, le président du Venezuela, Hugo Chávez Frías, a évoqué la possibilité que les Etats-Unis aient provoqué la série de tremblement de terre de la semaine dernière aux Caraïbes, dont celui qui a dévasté Haïti. Selon VivéTv, ce sont les armées russes qui ont évoqué cette éventualité. Quoi qu’il en soit, le Venezuela, la Bolivie et le Nicaragua ont demandé la convocation en urgence du Conseil de sécurité. Celui-ci devrait examiner ces imputations et l’invasion « humanitaire » d’Haïti par les troupes états-uniennes.

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22 janvier 2010




L’article ci-dessous a été rédigé et publié par ViveTV, une chaîne publique vénézuélienne. La vidéo a été diffusée par Russia Today, une chaîne publique russe. Etrangement, la télévision vénézuélienne source ses imputations en désignant l’armée russe, tandis que la télévision russe source les mêmes imputations en désignant le président Chavez.
Ndlr.


Le président Obama annonçant l’aide humanitaire à Haïti VIVE TV -

Un rapport de la flotte russe du Nord indiquerait que le séisme qui a dévasté Haïti est clairement « le résultat d’un essai par l’US Navy de son arme sismique ».

La Flotte du Nord observe les mouvements et activités navales états-uniennes dans les Caraïbes depuis 2008, lorsque les Etats-Unis annoncèrent leur intention de reconstituer la Quatrième flotte dissoute en 1950. La Russie y avait répondu un an plus tard en reprenant dans cette région les exercices de sa flotte constituée autour du croiseur atomique lance-missiles Pierre le Grand, interrompus depuis la fin de la Guerre froide.

Depuis la fin des années 70, les Etats-Unis ont considérablement avancé leurs recherches sur les armes sismiques. Selon ce rapport, ils utilisent désormais des générateurs impulsionnels, à plasma et à résonance combinés à des bombes à onde de choc [1]

Le rapport compare deux expériences conduites par la marine états-unienne la semaine dernière : un tremblement de terre de magnitude 6,5 alentour de la ville d’Eureka en Californie, qui n’a pas fait de victimes, et celui des Caraïbes qui a fait au moins 140 000 morts.

Ainsi que l’indique le rapport, il est plus que probable que l’US Navy avait une pleine connaissance des dommages que cette expérience était susceptible de causer à Haïti. C’est pourquoi, la Navy avait positionné à l’avance sur l’île le général P. K. Keen, commandant en second du SouthCom (Commandement du Sud), pour superviser les opérations de secours prévisibles [2]

Concernant l’objectif final de ces expérimentations, indique le rapport, il s’agit de la planification de la destruction de l’Iran par une série de tremblement de terre afin de neutraliser l’actuel gouvernement islamique.

Selon le rapport, le système expérimental des Etats-Unis (High frequency active auroral research program, dit « HAARP ») permet également de créer des anomalies climatiques afin de provoquer des inondations, des sécheresses et des ouragans [3]

Selon un rapport précédent, les données disponibles coïncident avec celles du tremblement de terre de magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter survenu au Sichuan (Chine), le 12 mai 2008, également causé par des ondes électro-magnétiques HAARP.

On observe une corrélation entre les activités sismiques et la ionosphère, caractéristique de HAARP :

1. Les tremblements de terre dans lesquels la profondeur est linéairement identique dans la même faille, sont provoqués par une projection linéaire de fréquences induites.

2. Des satellites coordonnés permettent d’engendrer des projections concentrées de fréquences dans des points déterminés (des Hippocampes).

3. Un diagramme montre que des tremblements de terre considérés comme artificiels se propagent linéairement à la même profondeur

Localisation Date Profondeur
Venezuela 8 janvier 2010 10 km
Honduras 11 janvier 2010 10 km
Haïti 12 janvier 2010 10 km

Les répliques ont également été observées aux environ de 10 km de profondeur.

Après le tremblement de terre, le Pentagone a annoncé que le navire hôpital USNS Comfort, qui se trouvait ancré à Baltimore, a rappelé son équipage et fait cap vers Haïti, bien qu’il puisse s’écouler quelques jours jusqu’à l’arrivée du bateau. L’amiral Mike Mullen, chef d’état-major interarmes, a déclaré que les Forces armées des États-Unis préparaient une réponse d’urgence au désastre.

Le général Douglas Fraser, commandant en chef du SouthCom, a indiqué que des bâtiments des Gardes-côtes et de la Navy ont été dépêchés sur place, bien qu’ils aient du matériel et des hélicoptères en nombre limité. Le porte-avions polyvalent USS Carl Vinson a été envoyé de Norfolk (Virginie) avec une dotation complète d’avions et d’hélicoptères. Il est arrivé à Haïti le 14 janvier après-midi, a ajouté Fraser. Des groupes additionnels d’hélicoptères se joindront au Carl Vinson, a t-il poursuivi.

L’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), intervenait déjà à Haïti avant le séisme.

Le président Obama a été informé du tremblement de terre à 17 h 52, le 12 janvier, et a ordonné le secours au personnel de son ambassade et l’aide humanitaire nécessaire à la population.

Conformément au rapport russe, le département d’État, l’USAID et le SouthCom ont débuté l’invasion humanitaire en déployant 10 000 soldats et contractants, à la place de l’ONU, pour contrôler le territoire haïtien après le « tremblement de terre dévastateur expérimental ».

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RUSSIA TODAY

Source ViveTv (Venezuela)





Bois doucement elle est froide




Un bon vieux Ch'timi se promène dans sa campagne natale et remarque un jeune s'abreuvant de l'eau d'un ruisseau
Il dit au jeune, en utilisant son patois :
" Bô pa ch'l'iô là , min garchon , ché vaques , y z'on kié d'din ! ! ! "
( Ne buvez pas cette eau, mon garçon, les vaches ont chié dedans ! ! ! )
Le jeune lui répond :
" Monsieur, en français s'il vous plait, je suis Arabe et je ne comprends pas les dialectes "
Alors le brave Nordiste lui réplique :

" Bois doucement elle est froide "

vendredi 22 janvier 2010

Loïk Le Floch-Prigent, retour à la case prison



Lemonde.fr du 21/1/2010

Après presque cinq ans de liberté conditionnelle, l'ancien PDG d'Elf, Loïk Le Floch-Prigent, devra retourner en prison pour ne pas avoir respecté toutes les obligations liées à sa condamnation, a annoncé, jeudi 21 janvier, la Cour de cassation. Celle-ci confirme ainsi l'arrêt rendu en juin par la cour d'appel de Versailles, ordonnant son retour en détention pour six mois. Il était reproché à celui qui est désormais consultant international d'avoir "manqué à l'obligation d'indemniser la partie civile [son ancienne société, depuis absorbée par Total] en proportion de ses facultés contributives". Seules quelques centaines d'euros auraient été versés, au lieu de plusieurs centaines de millions.

La défense, qui s'était pourvue en cassation, a fait valoir mercredi à l'audience que Loïk Le Floch-Prigent a conclu "une transaction" avec la partie civile. Après l'annonce de l'arrêt jeudi, son avocat Francis Chouraqui a dénoncé "un acharnement judiciaire (...). On s'acharne sur lui parce qu'il est un homme libre et que c'est quelque part la raison d'Etat. Il est celui qui a su, il est celui qui a fait et qui n'a rien dit".

CONDAMNÉ À CINQ ANS, TRENTE MOIS PUIS QUINZE MOIS DE PRISON

PDG de 1989 à 1993 du géant pétrolier français, Loïk Le Floch-Prigent avait été condamné en 2003 à cinq ans de prison et 375 000 euros d'amende dans le volet principal de l'affaire Elf, pour avoir détourné plusieurs centaines de millions d'euros des caisses du groupe pétrolier. Quelques mois plus tôt, dans le volet Dumas Deviers-Joncour, il avait été condamné en appel à trente mois d'emprisonnement ferme. En 2007, un tribunal correctionnel l'a condamné à quinze mois de prison avec sursis et 60 000 euros d'amende et a décidé de la confusion de cette peine avec les précédentes, ce qui signifie que seule la plus lourde doit être exécutée.

L'ancien numéro un d'Elf a jusqu'ici passé cinq mois et demi en détention provisoire en 1996, puis quatorze mois entre 2003 et 2004. Il a alors bénéficié d'une suspension de peine pour raisons de santé, puis d'une mesure de liberté conditionnelle.

Une centaine de réfugiés retrouvés sur une plage en Corse



Lemonde.fr du 22/1/2010

Cent vingt-quatre réfugiés disant venir du Proche-Orient ou du Maghreb ont été découverts, vendredi 22 janvier, sur une plage corse, où ils semblent avoir été débarqués par un passeur. Il s'agit de 57 hommes, de 29 femmes, dont cinq enceintes et une handicapée, et de 38 enfants, dont neuf nourrissons, a précisé le préfet de Corse-du-Sud, Stéphane Bouillon.

"Ils paraissent plutôt en bonne santé, nous n'avons pas eu besoin d'hospitaliser à ce stade qui que ce soit et ils ont peu touché aux rations alimentaires qu'on leur a proposées", a-t-il déclaré au micro d'Europe 1. Certains ont dit être des Kurdes de Syrie, d'autres ont déclaré venir de Tunisie ou du Proche-Orient, a-t-il ajouté.

Stéphane Bouillon a ensuite précisé sur France Info qu'"il n'y a pas d'embarcation sur cette plage, donc on suppose que c'est un bateau passeur qui les amenés". Les réfugiés ont été rassemblés dans un gymnase de Bonifacio. "On a pu les réchauffer, leur donner à boire", a expliqué Jean-Jacques Casalot, du Codis (Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours), sur BFM TV.

Interrogé sur l'avenir de ces réfugiés, le préfet de Corse-du-Sud a expliqué : "La réglementation dit que les personnes qui sont rentrées en séjour irrégulier ont vocation à repartir là d'où elles venaient. Nous devons appliquer la loi en ce domaine." Des recherches ont été engagées en mer pour trouver d'éventuelles embarcations dans les environs ou d'éventuelles personnes tombées à l'eau. Une information judiciaire a été ouverte. Un bateau suspect a été repéré au large de la Sardaigne, a déclaré le ministre français de l'immigration, Eric Besson. Interrogé sur leur devenir, il a indiqué que la situation serait examinée "au cas par cas", refusant de parler d'une éventuelle reconduite aux frontières.

Les "fusils de Jésus" américains créent la polémique dans les rangs de l'armée


Je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie." Prononcée dans une église américaine, cette phrase n'est que le douzième verset du huitième chapître de l'Evangile selon Jean. Evoquée, même de façon codée, sur les fusils d'assaut de l'armée américaine en Irak ou en Afghanistan, elle est beaucoup plus problématique et contrevient à l'ordre général numéro 1 applicable à l'armée américaine en Irak et en Afghanistan.


Cet ordre général daté de 2006 décrit toutes les activités "qui sont généralement admises dans les sociétés occidentales" mais que "les lois ou les coutumes locales interdisent", au nombre desquelles on trouve à l'article 3, alinéa l, "le prosélytisme de quelque religion, foi ou pratique que ce soit".

"LES FUSILS DE JÉSUS"


Un reportage diffusé par la chaîne de télévision ABC a en effet révélé, mercredi 20 janvier, que la société américaine Trijicon, sous contrat avec le Pentagone pour la fourniture de 800 000 viseurs contre 660 millions de dollars, avait fait graver sur son matériel, au sein des numéros de série, des codes faisant référence à deux passages du Nouveau Testament, en l'occurrence Jn 8. 12 et 2Cor 4. 6. ABC rapporte qu'entre eux, les soldats américains appellent ces armes "les fusils de Jésus".

Après l'indignation manifestée par la communauté musulmane américaine et des organisations de défense des libertés religieuses, Trijicon a assuré, jeudi, qu'elle allait fournir gratuitement cent trousses d'équipement "pour permettre d'ôter les références figurant sur les produits déjà en service". La société a ajouté qu'elle faisait graver des références au Nouveau Testament sur les enveloppes en métal de ses viseurs depuis plus de vingt ans.

"CELA FOURNIT DES ARGUMENTS À LA PROPAGANDE DES EXTRÉMISTES"

Pour le directeur du Conseil musulman des affaires publiques, Haris Tarin, "le fait qu'un équipement militaire comporte des références à la Bible est une violation des idéaux fondamentaux et des valeurs sur lesquelles notre pays a été fondé". Pire, a-t-il dit mercredi dans un communiqué, "cela fournit des arguments à la propagande des extrémistes qui prétendent qu'il existe une croisade contre l'islam menée par les Etats-Unis".

Le Pentagone s'est dit "préoccupé" par ces révélations. Le corps des marines et l'armée de terre ont lancé un examen de leurs procédures d'achats de matériels. Trijicon a précisé jeudi qu'elle avait pris l'initiative de supprimer ces références bibliques "en réponse aux préoccupations exprimées par le département de la défense", qu'elle supprimerait aussi ces références sur les viseurs déjà fabriqués mais pas encore livrés et a proposé aux armées étrangères utilisant ces matériels – notamment les forces britanniques et néo-zélandaises – de supprimer ces références à la Bible.

Un porte-parole de l'armée de terre, Gary Tallman, a indiqué à l'AFP que les responsables militaires "ignoraient jusqu'à il y a quelques jours la présence de ces références bibliques codées". "Ce n'est pas la politique du département de la défense de mettre des références religieuses, quelles qu'elles soient, sur ses équipements", a-t-il affirmé. Selon des sources au Pentagone, un peu moins de 300 000 de ces viseurs sont actuellement en service, dont 220 000 utilisés par les marines et de 70 000 à 75 000 par les soldats déployés en Irak et en Afghanistan.LeMonde.fr du 22/1/2010

À Paris, Saad Hariri confie sa crainte d'une "intervention israélienne" au Liban


20 janvier 2010 - En visite officielle en France, le Premier ministre libanais a fait part de son inquiétude quant à une éventuelle intervention israélienne au Liban. Les incursions de l'aviation de l'État hébreu dans le pays se sont multipliées ces derniers jours.
Par Dépêche (texte)
AFP - Le Premier ministre libanais Saad Hariri dit craindre "une intervention israélienne" au Liban, après la multiplication de survols du territoire libanais ces derniers jours, dans un entretien au journal Le Monde de mercredi.

"Nous craignons une intervention israélienne. La semaine dernière, vingt-cinq survols de l’aviation israélienne se sont produits en une seule journée dans l’espace aérien libanais", a déclaré le Premier ministre libanais, qui entame mercredi une visite officielle en France, notamment destinée à discuter des efforts de paix au Proche-Orient et des relations bilatérales.

Le 12 janvier, Israël a mis en garde le Liban et le mouvement chiite libanais du Hezbollah contre toute tentative pour remettre en cause le "calme" régnant à la frontière israélo-libanaise, accusant le Hezbollah de continuer à "se renforcer avec l'aide de la Syrie et parfois de l'Iran".

"Israël pense-t-il qu’en frappant le sud du pays, ce n’est pas le Liban tout entier qu’il attaque, ou que quand il frappe Dahhieh (la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah), il ne s’agit pas du Liban? C’est absurde", a lancé Saad Hariri.

"En 2006, qu’ont fait les Israéliens ? Chaque pont du Liban a été détruit. Ce n’était pas une attaque contre le Liban?", a-t-il poursuivi, évoquant la guerre menée par l'Etat hébreu dans le sud du Liban, qui avait fait plus de 1.200 tués côté libanais, essentiellement des civils, et 160 du côté israélien, surtout des militaires.

A Paris, sa première visite officielle dans un pays occidental depuis la formation de son gouvernement fin 2009, Saad Hariri aura notamment un entretien avec le président Nicolas Sarkozy, devrait rencontrer des hommes d'affaires français et signer plusieurs accords bilatéraux.

Ce déplacement intervient après une visite qualifiée d'"historique" en décembre en Syrie, ancienne puissance de tutelle qu'il avait dans le passé accusée d'avoir assassiné son père, l'ex-Premier ministre Rafic Hariri dans un attentat à Beyrouth en 2005.

De son côté, la France a aussi vu ses relations s'améliorer avec Damas, notamment à la faveur d'un changement d'attitude de la Syrie au Liban, selon Paris.
France 24

Un Français incarcéré à Abu Dhabi pour une plaisanterie dans un avion

France 24

AFP -Un Français de 66 ans a été arrêté mardi dans un avion lors d'une escale aux Emirats après un incident qualifié d'anodin par ses proches et se trouvait depuis incarcéré à la prison centrale d'Abu Dhabi, a-t-on appris samedi auprès du ministère français des Affaires étrangères. AFP - Un Français de 66 ans a été arrêté mardi dans un avion lors d'une escale aux Emirats après un incident qualifié d'anodin par ses proches et se trouvait depuis incarcéré à la prison centrale d'Abu Dhabi, a-t-on appris samedi auprès du ministère français des Affaires étrangères.

Jean-Louis Lioret, un retraité français qui se rendait de Paris à Bangkok via Abu Dhabi par un vol de la compagnie émiratie Etihad Airways, a été arrêté pour avoir plaisanté avec son voisin de cabine en employant le mot "bombe", ce qui aurait effrayé le personnel de bord, selon son frère, Michel Lioret, joint par l'AFP à Paris.

"Il était à bord du vol Abu Dhabi-Bangkok, qui allait partir après une escale. Son voisin lui a demandé de mettre un paquet à côté de lui, où il y avait de la place. Il a dit en plaisantant, +j'espère que ce n'est pas une bombe+ et cela a paniqué le personnel de bord qui a alerté la sécurité", a déclaré Michel Lioret, qui a pu s'entretenir brièvement avec son frère samedi.

"Il a été descendu de l'avion, a été interrogé par des policiers, à qui il a tenté d'expliquer qu'il ne faisait qu'une plaisanterie et que le paquet en question ne contenait que des cigarettes, mais il s'est retrouvé en prison", a-t-il poursuivi.

A Paris, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que son ambassade à Abu Dhabi avait été informée vendredi de cette arrestation et suivait attentivement la situation.

"Notre ambassade s'est saisie du dossier. Notre section consulaire est en contact avec les autorités émiraties et les a informé que notre compatriote était sous protection consulaire", a-t-on indiqué au Quai d'Orsay.

Jean-Louis Lioret "est à la prison centrale d'Abu Dhabi. Une visite aura lieu dès que possible", a-t-on ajouté de même source.

Selon des proches de Jean-Louis Lioret, le voisin de cabine de ce dernier aurait aussi été interpellé, mais on ignorait samedi sa nationalité et s'il avait été maintenu ou pas en détention.

Depuis l'attentat manqué du 25 décembre à bord d'un avion au dessus des Etats-Unis, les contrôles ont été renforcés dans les aéroports du monde entier et les compagnies aériennes appliquent parfois de façon drastique ces nouvelles consignes de sécurité.

A 380 : Emirates en redemande !


Son entreprise ne connaîtrait-elle pas la crise ? La compagnie Emirates avait commandé 58 Airbus A 380-800. À ce jour, huit ont déjà été livrés. Et, apparemment, ce n'est qu'un début.
Dans un entretien accordé au Point.fr, Tim Clark, le président de la compagnie basée à Dubaï, explique en effet vouloir aller plus loin. "Nous souhaitons acquérir la version la plus longue de l'appareil, l'A 380-900, et nous n'excluons pas de passer commande bientôt. Avec l'avion actuel, nos vols sont déjà pleins. Malgré quelques défauts de jeunesse, il nous donne satisfaction et s'avère très économique en exploitation."

"La crise ? Quelle crise ?"

Dans son bureau dominant l'aéroport international de Dubaï, Tim Clark désigne du doigt le futur terminal 3, dont les premières ossatures métalliques sont assemblées. "Il nous faut des capacités aéroportuaires pour accueillir cet avion." Les nouvelles installations attendues, au mieux fin 2012, pourront accueillir 47 A 380 en même temps. La version A 380-900, susceptible de transporter 650 passagers, soit une centaine de plus que l'avion actuel, intéresse également Air France, Qantas, Virgin Atlantic. Et d'autres encore.

"La crise ? Quelle crise ?", s'amuse Tim Clark, un brin provocateur. L'homme prend un malin plaisir à décliner des chiffres tournés à la hausse. De quoi faire rêver l'ensemble du transport aérien qui fait actuellement grise mine. "Emirates va terminer l'année fiscale (en mars) avec 27 à 28 millions de passagers transportés, soit une hausse de 20 % et une recette unitaire en progression de 30 %." Emirates prévoit un niveau de bénéfices supérieur aux 406 millions de dollars de l'an dernier grâce à une politique très stricte de réduction des coûts.

Un avion neuf chaque mois

L'aéroport de Dubaï, malgré la terrible crise de l'immobilier qui secoue le pays, reste en hausse de 9 %. Une tendance qui exprime bien la structure de l'activité d'Emirates : seulement 35 % des passagers s'arrêtent dans l'Emirat, les autres continuant à bord de vols en correspondance vers l'Asie, l'Océanie ou l'Afrique de l'Est. Cette majorité permet à la compagnie de conserver une santé au beau fixe " avec des passagers qui acceptent de payer un peu plus cher pour garder un bon niveau de services ", assure Tim Clark qui fustige ces transporteurs qui viennent de créer des classes premium intermédiaires - entre les classes affaires et économique - , perdant au passage de substantielles sources de recettes et dégradant la qualité de service.

Quatre nouvelles destinations

En 2010, Emirates table sur un maintien de la croissance. Une année au cours de laquelle la compagnie continuera à recevoir environ un avion par mois, 7 Boeing 777 et 4 à 5 Airbus A 380. Soit cinq mille sièges supplémentaires affectés à quatre nouvelles destinations - Amsterdam, Prague, Madrid et Tokyo - et renforcer certaines fréquences.
Comme l'Italie, la France (avec 300 000 clients au départ de Paris et Nice) est, pour Emirates, un bon partenaire européen. Au départ de Paris, Emirates qui possède 78 % des parts de marché vers Dubaï, offre par ailleurs une des plus grosses capacités de transport vers l'Asie après Air France. À partir d'aujourd'hui, le vol Paris-Dubaï de mi-journée est exploité en Airbus A 380. Il n'est pas exclu que les hausses de trafic attendues permettent dès la fin de l'année de remplacer le Boeing 777 du vol du soir par le très gros porteur européen.
Par Thierry Vigoureux lepoint.fr 21/1/2010

VEOLIA :13 millions d'euros de retraite chapeau pour Proglio



Henri Proglio, qui a renoncé, face à la polémique, à une double rémunération annuelle , révélée par lepoint.fr mardi matin , pourrait se voir reverser une retraite chapeau de 13,1 millions d'euros. L'entreprise Veolia, dont il fut président jusqu'à sa nomination à la tête d'EDF, a provisionné cette somme, selon le rapport annuel 2008 du groupe de services à l'environnement.

Au 31 décembre 2008, Veolia Environnement avait provisionné 30,2 millions d'euros dans ses comptes "pour l'ensemble des membres du comité exécutif bénéficiaires" d'une retraite chapeau, "dont 13,1 millions d'euros" pour Henri Proglio, indique ce rapport annuel. Les retraites "chapeau" sont un complément à la retraite légale, dont le versement est étalé pendant toute la durée de la retraite du bénéficiaire.

Interrogé sur ce sujet jeudi soir sur France Info, Henri Proglio a déclaré : "Ça s'appelle une retraite complémentaire, j'y ai de toute façon droit puisque j'ai des annuités et donc, aujourd'hui, il n'y a pas de sujet à cet égard."

Vendredi, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a indiqué n'avoir "pas d'information là-dessus". "Mais ce que je sais, c'est qu'on a quand même changé les règles concernant les retraites chapeau et les rémunérations", a-t-il ajouté, soulignant qu'il avait lui-même "beaucoup poussé pour que le patronat se dote de nouvelles règles et d'une nouvelle charte" quand il était ministre du Travail.lepoint.fr du 22/1/2010

Consultant




Il était une fois un berger et ses moutons au bord de la route. Tout d'un coup, surgit une Jeep Cherokee flambant neuve, conduite par un jeune homme en chemise Hugo Boss, pantalon YSL, baskets Nike, etc. La voiture s'arrête et le jeune homme s'adresse au berger :
- Si je devine combien de moutons vous avez, vous m'en donnez un ?
Le berger regarde le jeune homme, regarde les moutons qui broutent et dit :
- C'est d'accord !
Le jeune homme gare la voiture, branche le notebook et le GSM, entre dans un site de la NASA, scrute le terrain à l'aide du GPS, établit une base de données, 60 tableaux Excel pleins d'algorithmes et d'exponentielles, plus un rapport de 150 pages imprimé sur sa mini imprimante HIGH-TECH. Il se tourne vers le berger et dit :
- Vous avez ici 1586 moutons.
Le berger répond :
- C'est tout à fait correct, vous pouvez avoir votre mouton.
Le jeune homme prend le mouton et le met dans le coffre de la Jeep. A ce moment-là, le berger lui demande :
- Si je devine votre profession, vous me rendez mon mouton ?
Le jeune homme répond :
- Oui.
Le berger dit tout de suite :
- Vous êtes consultant.
- Comment vous avez deviné ? demande le jeune homme.
- Très facile, répond le berger : 1) Vous êtes venu ici sans qu'on vous appelle. 2) Vous me taxez un mouton pour me dire ce que je savais déjà. 3) Et vous ne comprenez rien à ce que je fais, parce que vous avez pris mon chien !

jeudi 21 janvier 2010

The Power of a Badge.....



DEA officer stops at a ranch in Texas and talks with an old rancher. He tells the rancher, "I need to inspect your ranch for illegally grown drugs." The rancher says, "Okay , but do not go in that field over there," as he points out the location.

The DEA officer verbally explodes saying, "Mister, I have the authority of the Federal Government with me." Reaching into his rear pants pocket, he removes his badge and proudly displays it to the rancher. "See this badge? This badge means I am allowed to go wherever I wish.... On any land. No questions asked or answers given. Have I made myself clear? Do you understand? "
The rancher nods politely, apologizes, and goes about his chores.
A short time later, the old rancher hears loud screams and sees the DEA officer running for his life chased by the rancher's big Santa Gertrudis bull......



With every step the bull is gaining ground on the officer, and it seems likely that he'll get gored before he reaches safety. The officer is clearly terrified. The rancher throws down his tools, runs to the fence and yells at the top of his lungs.....

" Your badge. Show him your BADGE !"

Remède de grand-mère...



Pour lutter contre la grippe, Il faut construire votre système immunitaire.
1ère solution : Le vaccin. (Efficace à condition que celui-ci corresponde au virus).

2ème solution : Beaucoup plus agréable et efficace contre tous les virus.
Ce qu'il faut faire. - Marcher au moins une demi-heure par jour
- Prendre l'air
- éliminer le stress
- Consommer des fruits ou jus de fruits (vitamines)
- Activer votre circulation sanguine
- Boire une infusion tonifiante aux herbes aromatiques après les repas
- Prenez du repos réparateur
Application de la solution 2

1 Je me promène jusqu'au bistro ( je marche )
2 Je m'installe à la terrasse ( je prends l'air )
3 Je contemple le galbe de la serveuse ( j'élimine le stress )
4 Je commande un verre de blanc puis un deuxième ( j'absorbe les vitamines )
5 Je prends le menu du jour arrosé d'une bouteille de Bordeaux ( j'active ma circulation )
6 Je termine le repas par un grog au rhum ( infusion tonifiante )
7 Je fume un joint ( je respire des herbes aromatiques )
8 Je rentre chez moi et je m'endors sur le canapé ( repos réparateur )
Comme disait ma grand mère : Un p'tit coup dans l'nez vaut mieux q'une
piqûre dans l'cul.

Tout est dans la perspective !




Un jour, un père d'une famille très riche partit avec son fils dans la campagne, pour lui donner une leçon de vie, lui faire voir comment les gens pauvres vivaient.
Ils ont passé quelques jours chez une famille très pauvre. A leur retour son père lui demanda :
- As-tu aimé ton voyage ?
-Oui papa.
-As-tu remarqué comment vivaient les pauvres gens ?
-Oui papa.
-Alors dis-moi ce que tu as appris de ce voyage.
Son fils dit :
- J'ai vu que nous avons un chien, eux, ils en ont 4.
-Nous avons une piscine au milieu du jardin, eux, ils ont un lac sans fin.
- Nous avons des lampes importées pour le patio pour nous éclairer la nuit, eux, ils ont les étoiles.
- Nous avons un petit lotissement de terre, eux, ils ont des champs à perte de vue.
-Nous avons des domestiques pour nous servir, eux ils s'entraident.
-Nous achetons notre nourriture, eux ils la font pousser.
-Nous avons un mur tout autour du terrain pour nous protéger, eux, ils ont les amis pour les protéger....
Le père était sans voix.
Et son fils ajouta...
Merci papa de me montrer combien nous sommes pauvres !!

Tout est dans la perspective !

Moralité: Appréciez tout ce que vous avez et encore plus vos amis.

Mais où sont-ils ?


- Où sont-ils les musulmans modérés de France qui ne se sont pas mobilisés pour condamner l'agression barbare dont a été victime une actrice algérienne dans les rues de Paris ?

- Où sont-ils les représentants modérés de l'islam de France ?

- Où sont-ils les intellectuels musulmans ?

- Où sont-ils les représentants modérés du Conseil Français du Culte Musulman ?

- Où sont-ils les professionnels de l'antiracisme subventionné (sos racisme, licra, mrap, ligue des droits de l'homme etc...)

- Où sont-ils les défenseurs acharnés de la laïcité ?

- Où sont-ils les donneurs de leçons de la gauche moralisatrice et antiraciste ?

- Où sont-ils les éditorialistes de nos médias pourtant si prompt d'habitude à délivrer la bonne parole ?

NUL PART ! Ils sont nul part ! L'esprit munichois et la lâcheté font que désormais à Paris, en 2010, on peut tenter de brûler vive une comédienne sans que cela ne provoque guère d'émotion. A peine quelques protestations convenues.

Ah si seulement les agresseurs avait été blancs, chrétiens et d'extrême-droite. Alors monsieur, vous auriez vu de quel courage sont capables tous ces gens. Des dizaines, peut-être des centaines de milliers de personnes seraient descendues dans nos rues pour dénoncer le retour de la bête immonde. Mais hélas, les agresseurs n'étaient ni blancs, ni chrétiens, ni d'extrême droite. Ces agresseurs sont des fanatiques très dangereux. Des barbares. Des fascistes. Des vrais ceux-là. Du coup les musulmans modérés, les représentants modérés de l'islam de France, les intellectuels musulmans (modérés bien entendu), les représentants modérés du CFCM ont réagi avec.... modération. Et si finalement tous ces modérés n'étaient que modérément attachés à nos valeurs démocratiques ? Cela expliquerait beaucoup de chose.


Ce début d'année 2010 est très difficile pour les minorités chrétiennes qui vivent dans des pays musulmans. Attentats, massacres, menaces et persécutions sont le lot des hommes et des femmes qui veulent vivre leur foi paisiblement. Voici quelques exemples qui ne sont pas, hélas, exhaustifs :

- En Egypte, le 6 janvier, trois musulmans ont ouvert le feu sur des Coptes qui sortaient de la messe à Nagaa Hamadi à la veille du Noël copte, à 600 km environ au sud du Caire, tuant six chrétiens et en blessant 20 autres. Les autorités égyptiennes ont parlé d'une vendetta après le viol d'une fillette musulmane de 12 ans par un Copte en novembre. Mais cette thèse ne tient pas car les trois accusés ne font pas partie de la famille de la jeune fille violée. Il faut dire que les autorités egyptiennes sont quelque peu embêtées. Elles ne peuvent pas nous servir la thèse habituelle qui veut que toute personne qui s'attaque aux coptes ou aux touristes étrangers est un déséquilibré. Mais là... trois déséquilibrés dans la nature en même temps cela fait un peu beaucoup. En vérité, cela fait 20 ans que les coptes sont discréminés, ils sont tenus à l'écart de certains postes-clés au sein de l'armée, de la police, de la justice ou des universités, ou régulièrement persécutés comme en 2000 lorsqu'un pogrom avait fait 20 morts parmi les coptes.


- En Malaisie, dimanche 10 janvier, quatre églises et un couvent ont été la cible d'attaques et de dégradations. Déjà, dans la nuit précédente de jeudi à vendredi, trois lieux de culte (deux protestants et un catholique) avaient été visés par des bombes incendiaires. La cause ? Une polémique sur l'emploi du mot "Allah" par des non-musulmans. En effet, un journal catholique, Herald-The catholic Weekly, édité en quatre langues, utilise le terme d'"Allah" pour désigner dieu dans son édition destinée aux fidèles de langue malaise de de l'île de Bornéo. Du coup, les musulmans malais considèrent que l'emploi de ce terme par les chrétiens est susceptible de créer de la confusion et de favoriser le prosélytisme. Plusieurs manifestations de musulmans se sont déroulées devant les deux principales mosquées de la capitale, à Kuala Lumpur, avec comme principal slogan : «Allah n'est que pour nous». Le gouvernement envisage de légiférer sur la question.

- Au Nigéria les violences entre chrétiens et musulmans auraient déjà fait entre 300 et 500 morts en quatre jours (18-21 janvier) selon différentes sources. Les causes de cette flambée meutrière restent (volontairement ?) floues. On parle de l'incendie d'une église ou du début de la construction d'une mosquée au coeur d'un quartier chrétien. Les principaux affrontements se sont produits à Jos, capitale de l'État du Plateau. Cette ville de 500 000 habitants est censée représenter une zone tampon entre le Nord musulman et le Sud chrétien. Le problème est que le sud chrétien doit faire face à la radicalisation du nord musulman. En dix ans, l'ordre islamique a été instauré dans onze provinces septentrionales et la lapidation de « pécheresses », entre autres pratiques inspirées de la charia, est en passe d'y devenir courante. Pire, depuis quelques années Al-Qaïda s'est implanté dans le nord et un mouvement taliban y a vu le jour. Ce n'est pas pour rien que dès 2003 Oussama Ben Laden voyait dans le Nigeria une des six nations aptes à être "libérées" pour "l'établissement de la loi d'Allah sur terre". Le sud chrétien n'en a pas fini avec le nord musulman.


- Lors du passage à la nouvelle année, Bartholomée Ier (au centre de la photo), le chef de file des chrétiens orthodoxes en Turquie, est venu rappeler le calvaire enduré par sa communauté sur place. Le chef spirituel de l’orthodoxie a précisé que la minorité grecque chrétienne en Turquie (2 000 personnes) était traitée « comme des citoyens de deuxième zone. Nous n’avons pas l’impression de jouir de la totalité de nos droits en tant que citoyens turcs » tout en appelant à une courageuse résistance : « C’est la continuation de Jérusalem et pour nous c’est une terre aussi sainte et sacrée. Nous préférons rester ici, même si (nous sommes) parfois crucifiés »

Je le répète, il ne s'agit que de quatre exemples parmi beaucoup d'autres depuis le début de cette année qui n'a que... 21 jours. Mais curieusement nous n'avons entendu aucun commentaire en Europe, aucune condamnation de ces violences ou de ces persécutions. Où sont-ils tous les spécialistes de l'indignation médiatique lorsque les chrétiens du monde entier subissent les pires atrocités de la part des musulmans ? Où sont-ils tous ceux qui n'hésitent pas à critiquer l'église catholique et le Pape dans des termes violents et parfois insultants ? Où sont-ils tous ces courageux laïques ? Où sont-ils tous ces courageux résistants contre l'oppression religieuse ? Où sont-ils tous ces défenseurs autoproclamés des droits de l'homme ? J'ai beau tendre l'oreille je n'ai pour toute réponse qu'un silence assourdissant !
Le silence de la lâcheté et de la dhimmitude.
-Publié dans : Les brèves du jour rebelles.info

Obama, An I : la grande désillusion


Faut-il insister sur la légèreté des emballements médiatiques qui présentaient unanimement Barack H. Obama comme l'homme providentiel? Je n'ai jamais compris ce mimétisme, qui s'aveuglait des réalités en se laissant porter par des slogans et des clichés de marketing. "Obamania : la pensée magique à l'épreuve du réel", avais-je titré, il y a un an, le bloc-notes rendant compte de la prise de fonction du nouveau président, le 20 janvier 2009. En décembre dernier, lors d'une émission de télévision, il s'était lui-même noté d' "un solide B+" (environ 15/20). Mais en ce jour anniversaire, ce sont des électeurs qui viennent de donner leur opinion sur son bilan, à l'occasion du renouvellement du siège de sénateur du Massachussets, jusqu'alors détenu depuis presque un demi-siècle par Ted Kennedy, décédé en août: c'est un républicain inconnu, Scott Brown, qui a raflé (52% contre 48%) ce fief démocrate (depuis 1952) où Obama s'était rendu dimanche pour appuyer la candidature de Martha Coakley.

La claque, qui prive les démocrates de leur majorité qualifiée au Sénat, est évidemment adressée au faux-messie, créature d'une efficace politique de communication. L'idole, qu'il est encore pour beaucoup de convertis à l'idéologie des bons sentiments, tente de se reconstruire sa statue en Haïti, pays ravagé par un tremblement de terre, en affichant une générosité spectaculaire et efficace. "Quand nous ne montrons pas seulement notre puissance mais aussi notre compassion, le monde nous considère avec un mélange de respect et d'admiration", explique-t-il dans Le Monde daté de ce mercredi. Certes, il reste trois ans à l'habile et intelligent orateur pour se rétablir. Mais il ne pourra le faire qu'en corrigeant sa politique, qui était censée donner un coup d'arrêt définitif à la révolution conservatrice américaine. En réalité, celle-ci entame probablement son retour.

Ivan Rioufol pour le blog.lefigaro.fr/rioufol le 20 janvier 2010

mercredi 20 janvier 2010

Tarif spécial pour les obèses : Air France dans l'embarras



Air France a démenti mercredi vouloir obliger les passagers à forte corpulence à payer un second siège. «Contrairement à l'information relayée par la presse ce matin, Air France ne prévoit pas l'obligation pour les passagers à forte corpulence de payer un second siège», affirme le communiqué. «La seule nouveauté que la compagnie propose à compter du 1er février est, en cabine économique, si celle-ci n'est pas complète, le remboursement du second siège que le passager à forte corpulence aurait choisi d'acheter», ajoute ce texte.

La compagnie souligne que, «depuis 2005, Air France offre aux passagers à forte corpulence la possibilité d'acheter un second siège pour garantir le meilleur confort possible et leur sécurité». «Ce second siège bénéficie d'une réduction de 25%», ajoute-t-elle.

Avant ce démenti, la compagnie était pour le moins explicite sur son site internet. Air France y expliquait encore ce mercredi matin aux voyageurs dont le tour de taille est supérieur à 135 cm (en cabine Voyageur ou Alizé) qu'ils avaient obligation de réserver un second siège. «Si votre tour de taille est supérieur, vous devez réserver un second siège. Air France vous accordera une remise commerciale de 25 % sur le 2nd siège acquitté», précisait alors la compagnie, ajoutant que «si le vol est complet et que vous n´avez pas réservé de 2nd siège, l´accès à bord pourra vous être refusé, pour des raisons de sécurité, si votre corpulence ne vous permet pas de vous asseoir sur un seul siège».

Ce message, pour le moins explicite, n'apparaissait plus à la mi-journée ! La nouvelle page corrigée du site d'Air France, corrigée depuis, ne parle plus désormais que d'une proposition de siège supplémentaire...

Remboursé si le vol n'est pas complet

Mardi, une porte-parole de la compagnie avait indiqué que les personnes à forte corpulence devraient payer 75% du prix d'un second siège (c'est-à-dire le prix total en enlevant les taxes et les surcharges), en plus du prix complet pour le premier siège occupé. Elle avait toutefois précisé que ces passagers en surpoids seraient toutefois remboursés si le vol n'était pas complet.

Fin 2007, Air France avait été condamnée pour avoir obligé un passager obèse à payer un deuxième siège au moment de l'embarquement. La justice avait notamment relevé que cette obligation ne figurait pas dans les conditions générales de vente lors de l'achat du billet.

En avril 2009, la compagnie avait émis une «recommandation», conseillant aux passagers de forte corpulence de réserver un deuxième siège. Là aussi, Air France mettait en avant des impératifs de sécurité. «Pas question de parler d’argent comme l’ont avoué implicitement United Airlines et Ryanair, ce ne serait pas digne de la très distinguée compagnie mais juste une question de sécurité (qui ne se posait pas jusqu’à présent comme par hasard )», ironisait alors le site internet Handimobility.
leparisien.fr

Le ministre du Budget Eric Woerth. (© AFP photo AFP
Selon le ministre du Budget, le PDG d'EDF et président du Conseil d'administration de Veolia exerce une «double responsabilité»
Eric Woerth déclare cependant «comprendre la polémique» sur ce sujet.

Le ministre du Budget Eric Woerth a justifié ce mercredi la double rémunération d'Henri Proglio qui a une «double responsabilité» en tant que Pdg d'EDF et président du Conseil d'administration de Veolia, tout en déclarant comprendre la polémique sur ce sujet.

Le ministère de l'Economie a confirmé hier que Proglio toucherait un revenu annuel de 2 millions d'euros, dont 450.000 de Veolia et 1,6 M d'euros d'EDF, alors que la ministre de l'Economie Christine Lagarde avait affirmé en novembre qu'il ne percevrait qu'un seul salaire.



«M. Proglio a deux responsabilités et donc il y a deux salaires. En réalité, la somme des deux salaires représente ce qu'il gagnait auparavant, donc il n'a pas gagné d'argent», a argumenté Eric Woerth.

Henri Proglio avait perçu 1,6 million d'euros en 2008 comme Pdg de Veolia. Sa rémunération pour 2009 n'est pas encore connue.

«C'est un peu une polémique que je comprends parce que c'est des chiffres importants, il faut toujours tout écouter, mais il faut donner à Henri Proglio toutes les chances de bien remplir sa mission, a poursuivi Eric Woerth. Dans d'autres pays, ils paient mieux leurs dirigeants (...) La France n'est pas un pays qui paie si bien que ça ses dirigeants même si les sommes peuvent sembler très importantes.»

Hier, le ministre de la Relance Patrick Devedjian, avait également défendu la double rémunération de M. Proglio, soulignant le «cumul de travail aussi».

(Source AFP)

Chers amis,

Je viens juste de lire un article sur les dangers de l'alcool.
Ça m'a vraiment donné la frousse,
donc... à compter d'aujourd'hui,

j'arrête de lire !



Le pauvre....

Le patient chez le psychiatre



- Docteur, j'ai un problème. Tous les soirs, quand je suis au lit, j'ai l'impression qu'il y a quelqu'un caché dessous. Alors, je me relève pour regarder sous le lit, et là bien sûr il n'y a personne. Je me recouche, mais au bout d'un moment je me dis que je n'ai peut-être pas bien regardé. Alors, je me relève pour vérifier de nouveau, sans résultat bien entendu.
Bref, j'ai beau me dire que c'est idiot, je ressens toujours le besoin de m'assurer que personne n'est caché sous le lit.
Docteur, tout ça me pourrit la vie, pouvez-vous faire quelque chose ?
Le psychiatre :
- Hum... Je vois... obsessionnel compulsif... Comptez quatre ans d'entretiens de psychothérapie, à raison de trois séances par semaine, et je vous guéris de votre obsession.
Le patient :
- Euh... Combien ça va me coûter, Docteur ?
Le psychiatre :
- 100 € par séance.
Le patient (déconcerté) :
- Euh... je crois que je vais réfléchir...
Six mois plus tard, le psychiatre rencontre le type dans la rue, par hasard :
- Alors ? Pourquoi n'êtes-vous jamais revenu me voir ?
Le patient :
- À 100 € la séance ? Mon livreur de pizza m'a résolu mon problème pour seulement 5 €.
Le psychiatre (vexé) :
- Votre livreur de pizza ?? Vraiment ?? Et comment a-t-il fait ?
Le patient :
- Il m'a conseillé de scier les pieds de mon lit !!!

Chine : les hackers s'attaquent aux mails de la presse étrangère



Par Harold Thibault | Aujourd'hui la Chine | 19/01/2010 !(De Pékin)

Décidément, les hackers font preuve d'un intérêt nourri pour les personnes traitant de sujets sensibles en Chine. Après l'avocat des droits civiques Teng Biao et l'artiste militant Ai Wei Wei, les comptes de courrier électronique Gmail de plusieurs journalistes étrangers ont été piratés, vraisemblablement afin de récupérer leurs messages et donc leurs contacts sensibles.

Le club des correspondants étrangers en Chine l'a annoncé sur son site Web :

« Des correspondants étrangers de plusieurs bureaux à Pékin ont récemment découvert que leurs comptes Gmail avaient été piratés. Leurs e-mails étaient transférés à une adresse étrangère.


Nous rappelons à tous les membres que les journalistes en Chine ont particulièrement été la cible d'attaques de hackers au cours des deux dernières années.

Veuillez être très prudents quant aux liens sur lesquels vous cliquez, aux pièces jointes d'e-mails que vous ouvrez, et faites régulièrement un contrôle des virus ».


Une journaliste d'Associated Press ciblée par les attaques
L'un des comptes Gmail en question appartient à une journaliste d'Associated Press, a fait savoir l'agence américaine. John Daniszewski, un responsable du service international d'AP, a déploré cette intrusion et annoncé que l'agence enquêterait pour déterminer si le secret de certaines informations n'a pas été compromis.

La curiosité des hackers pour les activités de la presse étrangère et les contacts des reporters n'est pas vraiment nouvelle en Chine. Mais la dénonciation par Google d'une attaque de grande ampleur contre ses serveurs et ceux de plusieurs firmes étrangères -34 selon un expert-, visant à récupérer des informations concernant des militants des droits de l'Homme a mis en avant les limites de la confidentialité des informations sur le Web.

Ces doutes interviennent au moment où, selon le Wall Street Journal, Google enquête pour déterminer si certains de ses employés en Chine ont joué un rôle quelconque dans ces attaques.

Selon RSF, les hackers voulaient obtenir des informations sur des militants
Dans un communiqué, l'organisation Reporters sans frontières a exprimé son indignation et sa vive inquiétude :

« En visant des journalistes étrangers basés à Pékin, les hackers tentaient probablement d'obtenir des contacts et des informations sur ces militants des droits de l'Homme qui acceptent de parler à la presse étrangère.

Compromettre les moyens de communication de ces reporters revient à mettre en danger leurs sources et à les intimider, et constitue une grave atteinte à la liberté d'informer et à leur vie privée et professionnelle ».


La journaliste de télévision d'AP dont le compte a été hacké a indiqué à RSF que ses emails avaient été transférés vers un autre compte, inconnu :

« Ma vie privée a été violée. Et tellement de gens ont été mis en danger par ces fuites, c'est horrible. »


La semaine dernière, plusieurs militants des droits de l'homme ont reconnu avoir été victimes des hackers de la même manière. Plusieurs journalistes étrangers évoquent par ailleurs des dysfonctionnements de leur boîte Gmail tout en précisant n'avoir aucune preuve qu'elle a été attaquée.

Phishing et chevaux de Troie pour la presse française
Bien que Google semble particulièrement visé par ces attaques, alors qu'il envisage de se retirer de Chine, les autres moyens de communication sur le web ne sont pas en reste. Certains journalistes étrangers font état de mystérieux problèmes de connexion via le logiciel Skype, sur lequel ils apparaissent hors ligne alors qu'ils se sont pourtant connectés.

Un média français a par ailleurs fait l'objet d'une tentative de phishing, un procédé permettant de récupérer les mots de passe de boîtes mail ou de comptes bancaires.

Au moment d'entrer son mot de passe pour accéder à sa messagerie professionnelle, l'utilisateur se voyait proposer un formulaire ressemblant à s'y méprendre à la page habituelle mais qui en était un faux. Une ruse qui devait permettre de récupérer son mot de passe, et donc d'accéder à tous ses messages.

Un message sur une mobilisation d'étudiants pour attirer les journalistes
Fin septembre, au moins une dizaine de journalistes étrangers à Pékin ont reçu des mails alléchants contenant des virus.

Un premier message, expliquant que « Des étudiants pékinois protestent contre la détention de leur professeur ». Le lendemain, un second concernant la grippe H1N1 et contenant un soi-disant formulaire du Centre de contrôle et de prévention des maladies.

Deux sujets particulièrement attirants pour la presse étrangère, mais les pièces jointes, des fichiers Word et Excel, contenaient en réalité chacune un cheval de Troie, virus espion permettant de pénétrer dans l'ordinateur attaqué avant d'en prendre le contrôle.

Photo : le siège de Google en Chine (Alfred Jin/Reuters)

mardi 19 janvier 2010

Trois femmes sont dans un avion en train de "crasher".



Le pilote les avertit afin qu'elles se préparent à cette éventuelle catastrophe.
La première se dépêche à se maquiller.
Les deux autres se retournent et lui demandent ce qu'elle fait.
Elle répond : J'ai entendu dire que c'étaient les plus belles qu'ils sauvaient en premier.
La deuxième se dépêche à mettre ses bijoux.
- Toi que fais-tu ?
- J'ai entendu dire que c'étaient les plus riches qu'ils sauvaient en premier.
La troisième une noire, elle, se dépêche à se déshabiller puis se met les fesses dans le hublot.
- Que fais-tu là ?
- Moi on m'a toujours dit que c'était la boîte noire qu'ils cherchaient en premier.

LA DISCUSSION DES VIEUX...




Dans un foyer, deux personnes âgées étaient assises sur un banc à l'ombre d'un arbre lorsque l'un d'entre eux se tourne vers l'autre et dit:

"Jos, j'ai 83 ans et j'ai mal partout et j'ai de la difficulté à marcher. Je sais que tu as mon âge. Comment vas-tu ? "

- Je me sens comme un nouveau-né!

- Vraiment, comme un nouveau-né ?

- Oui, pas de cheveux, pas de dents et ... oups ! je viens de mouiller mon pantalon... !

Au Nigeria, des violences entre chrétiens et musulmans ont fait au moins 192 victimes




Un couvre-feu permanent a été imposé depuis mardi 19 janvier dans les villes de Jos et de Bukuru, au centre du pays

Des violences entre chrétiens et musulmans ont repris mardi 19 janvier à Jos (centre du Nigeria), où un couvre-feu total a été imposé par les autorités après un week-end d’affrontements meurtriers. Un couvre-feu nocturne avait été décrété dès dimanche soir après des heurts provoqués par la construction d’une mosquée dans un quartier chrétien, qui auraient fait au moins 192 morts et 300 blessés.

Mais le bilan des victimes pourrait être beaucoup plus élevé au final. Un employé de la mosquée centrale de Jos, Balarabe Dawud, a déclaré hier à l’Agence France-Presse (AFP) : « Nous avons reçu 156 morts ce matin et 36 autres cet après-midi et au total, nous avons 192 corps. »

L’interdiction de sortir de chez soi a été étendue mardi 19 janvier à « 24 heures sur 24 pour Jos et la localité voisine de Bukuru à cause de la reprise de violences dans plusieurs secteurs », a déclaré à l’AFP le porte-parole du gouvernement de l’État du Plateau, Gregory Yenlong.
«Le couvre-feu total ne semble avoir aucun effet»

Des habitants joints au téléphone ont indiqué entendre des coups de feu et constater de nombreux incendies. « D’où je suis, je peux entendre des coups de feu et voir des colonnes de fumée au-dessus de certains quartiers de la ville. On dirait que toute la partie nord de Jos est en flammes », a déclaré un résident du faubourg de Sabon Fegi.

David Maiyaki, un chrétien du quartier de Dutse Uku, a expliqué que les heurts avaient recommencé dans la nuit de lundi à mardi : « Nous nous sommes réveillés au milieu de combats ce matin. Il y a des tirs, des incendies autour de nous. Le couvre-feu total ne semble avoir aucun effet et les combats se poursuivent », a-t-il ajouté, alors que l’annonce de cette mesure était répétée en boucle à la radio. « Il est demandé à tous les habitants de rester chez eux pendant que les forces de sécurité agissent pour rétablir l’ordre », a souligné pour sa part Gregory Yenlong.
Le Nigeria connaît de fréquents affrontements religieux

Chef-lieu de l’État du Plateau (au sud-est de la capitale fédérale Abuja), comptant environ 500 000 habitants, Jos est située sur la ligne séparant le sud du Nigeria, à majorité chrétienne et animiste, et le nord dominé par l’islam. 3 000 habitants ont été déplacés en raison des violences durant lesquelles des maisons ont été brûlées, avait précisé la Croix-Rouge locale, qui n’a pu confirmer le bilan des morts et a fait état de plus de 100 blessés graves.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique avec 150 millions d’habitants, connaît de fréquentes violences entre musulmans et chrétiens, notamment dans les États du centre et du nord où les communautés religieuses ont du mal à cohabiter. En novembre 2008, des centaines de personnes avaient été tuées en deux jours à Jos au cours d’affrontements religieux.
AFP

Est-ce bien la succursale de la Banque Populaire ?







Ayant mal composé son numéro, un monsieur, qui voulait téléphoner à sa banque,
tombe sur un particulier.


- Est-ce bien, demande-t-il, la succursale de la Banque Populaire ?


- Pas du tout ! Mais si vous tenez absolument à déposer des fonds, je suis preneur !

Le Liban doit-il craindre le printemps 2010 ?


Selon Jean-Luc Vannier, professeur à l’université de Nice et à l’EDHEC et ancien conseiller « Moyen-Orient » au SGDN, le pays du Cèdre est à la croisée des chemins. Perspectives et analyses.








Beyrouth, 3 janvier 2010. A l’entrée du Parlement, Place de l’Étoile, le policier responsable du service de sécurité dont la quasi totalité des membres appartient au mouvement chiite Amal, remarque dans la main d’un visiteur la revue « Moyen-Orient » avec en couverture la photo de Hassan Nasrallah, Secrétaire Général du Hezbollah. L’officier supérieur s’approche de lui et l’interroge discrètement en français : « il y a la guerre au printemps ? ». La guerre au Liban. Personne n’en parle mais tout le monde y pense. Jusqu’à l’assistante personnelle d’un Ministre qui commente mezza voce les propos volontairement rassurants d’un Député du Hezbollah qui fait anti-chambre: « il n’y a vraiment que lui qui y croit ». C’est dire.





Alors que tout le pays du Cèdre a joyeusement célébré la nuit de la Saint-Sylvestre, trois facteurs de risques continuent de peser sur son avenir politique : une attaque israélienne contre le Parti de Dieu (I), la publication de l’acte d’accusation par le Tribunal Spécial pour le Liban (II), une détérioration accélérée de la situation intérieure en Iran (III).






-I- Le voyage du Président Michel Sleiman aux États-Unis puis en France n’aura certainement pas dissipé ses craintes : les deux chefs d’États occidentaux rencontrés à cette occasion lui ont confirmé les intentions déclarées des responsables de l’État hébreu, à défaut d’attaquer l’Iran, laver l’affront de juillet 2006 et en finir une fois pour toutes avec la milice chiite dont le réarmement massif reste perçu comme une menace et un obstacle aux possibilités de paix dans la région. Seule certitude, le timing reste israélien. Le député Hezbollah de Baalbek-Hermel, Nawwar Al-Sahili, le confirme : « nous ne ferons que réagir ». Malgré cette sérénité officielle, le discours menaçant de Hassan Nasrallah pour l’Achoura à l’encontre de certains chrétiens -l es invitant à ne pas commettre « deux fois la même erreur »- montre que la milice chiite n’a pas toutes les cartes en main. Les Forces Libanaises et leur dirigeant Samir Geagea, les seuls à s’opposer radicalement à son armement, sont désormais dans le collimateur de la formation pro-iranienne.





Les responsables libanais, y compris ceux dans l’entourage immédiat du premier Ministre Saad Hariri, tiennent néanmoins cette attaque israélienne pour de l’intox : le Ministre de la Justice Ibrahim Najjar la relativise, même si, selon lui, « elle appartient à l’horizon quotidien du Liban ». « La perspective d’une attaque fait partie de nos préoccupations majeures », précise-t-il, mais « elle doit tenir compte d’un environnement régional particulièrement mouvant » : « l’Iran tiendra-t-il encore au printemps ? La Syrie laissera-t-elle faire ? Le Hezbollah en sera-t-il encore l’allié ? », s’interroge-t-il.





Une attaque est «peu probable» selon le Député du 14 mars Atef Majdalani tant qu’existe une «alliance objective entre le Hezbollah et l’Etat hébreu». Il s’en explique : « le maintien de la tension régionale favorise la protection américaine en faveur d’Israël et la milice chiite demeure un épouvantail pour les Etats sunnites du Golfe et l’Arabie saoudite ce qui autorise une meilleure tolérance de l’Etat hébreu». L’enjeu nucléaire iranien sert également, selon lui, ces mêmes intérêts.

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Le temps presse pour Israël mais joue en faveur du Parti de Dieu : ce dernier a visiblement décidé d’investir les structures politiques libanaises et de jouer à fond la règle des institutions. Si le ministère de l’agriculture confié à Hussein Hajj Hassan, conseiller politique de Hassan Nasrallah et Député de Baalbek n’est pas stratégique, le portefeuille du «développement administratif» détenu par Mohammad Fneich permet en revanche d’examiner toutes les mutations en cours dans les autres départements ministériels. Ce dont le Parti de Dieu entend tirer profit.

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Pour la première fois, relève-t-on au Sérail, siège du Gouvernement, le Hezbollah s’intéresse de près à l’attribution des postes vacants dans la haute administration alors qu’il était en général enclin à laisser la libre disposition du quota des nominations chiites à son traditionnel allié de Amal. Une ligne confirmée par le Ministre de la justice qui note «l’immersion du Hezbollah dans la politique libanaise et les réformes internes», espérant que «plus le régime libanais est stable, moins les armes du Hezbollah constituent un danger».

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Les finalités de la milice chiite sont en effet multiples : faire oublier les événements de mai 2008 où les armes de la «résistance» se retournèrent contre d’autres Libanais, se fondre dans le bouclier protecteur de l’Etat à un moment où les menaces contre son existence grandissent, rendant plus malaisée vis-à-vis de l’opinion internationale toute option militaire israélienne. «Rien n’interviendra avant deux ans» affirment en privé des cadres du Parti de Dieu. Le temps de doter son arsenal de nouveaux moyens anti-aériens ? Le temps de «devenir l’Etat libanais lui-même», comme le dénoncent, à l’image du Député Nadim Gemayel, certains leaders du 14 mars ou de l’Option libanaise, l’opposition chiite dirigée par Ahmad El Assaad ?

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Qui de l’Etat libanais ou du Hezbollah réussira finalement à noyauter l’autre ? Cet investissement est jugé par certains trop « unilatéral » : après une explosion dans la banlieue sud de Haret Hreik, le black out a été imposé par les miliciens chiites pendant dix-neuf heures avant que la police nationale puisse intervenir. «Pas d’interdit sécuritaire, seulement des nécessités sécuritaires», a laconiquement commenté un ministre du Hezbollah. Malgré plusieurs démentis, il s’agirait bien, selon des informations officieuses de l’ONU, d’un accident impliquant le transfert d’explosifs d’un dépôt à un autre en présence de responsables du Hamas.

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-II- Malgré la visite rassurante à Beyrouth du procureur du Tribunal Spécial du Liban (TSL), la majorité des responsables politiques libanais, du 14 mars ou de l’opposition, émet de sérieux doutes sur les capacités de ce dernier à mener sa mission à bien. Un Tribunal qui, notons le au passage, ne bénéficie plus du cadre onusien et dont le « statut spécial et indépendant » accroît le risque, de l’aveu même de responsables de l’ONU dans la capitale, de « pressions politiques occidentales et libanaises sur le timing et le contenu de l’acte d’accusation ».

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Des pressions « déjà en cours », selon des sources libanaises proches du Sérail. Certes, des noms commencent à circuler en provenance de La Haye et qui incriminent le premier cercle de la milice chiite : l’un des successeurs désignés de Imad Moughniyé, mais aussi d’anciens responsables des services sécuritaires libanais, notamment ceux en charge des écoutes téléphoniques au sein des renseignements de l’armée. « De Obama à Sarkozy, affirme pourtant un haut responsable sous couvert d’anonymat, personne ne souhaite déclencher le chaos dans le pays avec cet acte d’accusation, y compris Saad Hariri lui-même en dépit de son implication personnelle dans sa mise en place ».

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Si sa « stratégie de communication » est amplement critiquée, on affirme, de source proche de l’ONU, que le TSL pourrait « très diplomatiquement » désigner des personnalités syriennes défuntes. On précise, de même source, que l’acte d’accusation devrait éviter de mentionner le Hezbollah « sui generis » mais citerait quelques noms, facilitant dans la foulée d’éventuelles négociations. Les plus pessimistes prévoient déjà, côté libanais, la parade : un avis de recherche qui n’aboutira jamais. Le Ministre de la justice estime pour sa part que « l’acte d’accusation pourrait être publié par tranches successives ». Un moyen de mieux circonvenir d’éventuelles réactions violentes.

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-III- Enfin, il y a unanimité sur le fait que l’irréversibilité du mouvement d’opposition à l’intérieur de l’Iran constitue le plus grand danger pour la stabilité du Liban : en clair, en cas d’une accélération et d’une amplification des troubles sécuritaires, le régime iranien pourrait être tenté de jouer la carte du Hezbollah pour faire diversion : la communauté internationale concentrerait davantage son attention sur la zone de conflit. La crise yéménite est d’ailleurs analysée sous cet angle : une tentative de créer un leurre et d’y impliquer les Américains. La présence de combattants du Hezbollah aux côtés des rebelles chiites y serait avérée : en témoigneraient de discrètes funérailles de combattants organisées dans des zones reculées de la Bekaa. Le destin commun de l’Iran et du Hezbollah est même scellé, selon Ahmad El Assaad, président de l’opposition libanaise chiite qui estime que la « milice ne devrait pas survivre à la chute de son mentor ».

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Dans ce maelström d’incertitudes, la Syrie tire à l’accoutumée son épingle du jeu : «Damas laisse toujours passer des armes au Liban et des combattants en Iraq», affirment des responsables de l’Onu. Simultanément, la Syrie aurait fait pression sur l’ancien président du Yémen, Ali Nasser Mohammed, afin d’empêcher ses partisans de prendre part, de leur côté, au conflit contre les autorités de Sanaa. D’où la reconnaissance saoudienne en forme d’insistantes pressions sur Saad Hariri pour qu’il rende visite à Bachar El-Assad. Une « visite à reculons » selon un de ses proches qui a rencontré le premier Ministre libanais juste avant son départ pour la Syrie. Une « potion amère à avaler », selon un autre qui s’est entretenu avec lui dès son retour. On comprend mieux alors les propos du nouveau Ministre libanais des affaires étrangères : « la résolution 1559 de l’Onu n’existe pas ! ».

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La Syrie demeure une « nécessité stratégique pour Israël et l’Occident », selon le Ministre de la justice, pourtant membre des Forces Libanaises, un parti durement éprouvé pendant les trente années d’occupation par le grand voisin. Un pays « qui n’a pas encore perdu l’espace de manœuvre » d’où de prudentes recommandations : « pour le Liban, ne pas se mettre à dos la Syrie et ne pas provoquer de déstabilisation interne ». Quant au découplage de l’Iran d’avec la Syrie, le Ministre l’affirme : « possible si l’Iran flanche ». Et d’ajouter : « Israël aura alors fait d’une pierre deux coups ! ».

Le 12 janvier 2010, Jean-Luc Vannier

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Ancien conseiller «Moyen-Orient» au SGDN, auditeur de l’IHEDN, il a enseigné plusieurs années à l’université Saint-Joseph de Beyrouth. Aujourd’hui psychanalyste, il est chargé de cours à l’université de Nice et à l’EDHEC, et auteur de chroniques sur le Web.