jeudi 17 décembre 2009

L'HISTOIRE DE Mme REPUBLIQUE

L'HISTOIRE DE Mme REPUBLIQUE
Je vais vous raconter une histoire.Par Denis Dan B.http://denisdaninfo.blogs.nouvelobs.com/
Avertissement : Toute ressemblance avec des personnes ou des évènements ayant existé n’est pas indépendant de notre volonté.Une vieille Dame, qui s’appelait République, adorait les voyages et les terres inconnues. Elle prit quelques un de ses enfants et partie découvrir le monde. Elle se rendit en Afrique, elle y rencontra une population indigène fort démunie, manquant de tout. Elle décida de s’installer quelques temps afin de transmettre son savoir faire et son éducation. Elle fit construire des écoles, des hôpitaux, des routes et mis en place toute une administration pour remplir les services les plus élémentaires : état civil, poste, communication . . . La vie s’organisait et la société commençait à changer de visage. Les « métropolitains » commencèrent à affluer. Des fonctionnaires, des médecins, des fermiers, des policiers, des soldats . . . Tous avec leur qualification. Ils exploitèrent les richesses naturelles de ces contrées nouvelles et fit prospérer ces régions oubliées de la civilisation, mais qui ne manquaient pas de culture.Au bout de plusieurs années, les populations indigènes ont souhaité s’assumer par eux-mêmes, ce qui est légitime, mais les « colons », enfants de République, ne voulaient pas partir et laisser le fruit de leur installation dans ces pays. Il s’en suivit de violents mouvements de rébellion voire de libération. Harcelée de toute part, République du céder à la pression, non sans avoir « compris » comme l’a dit un certain général, qui se voulait de Gaulle, les questions qui se posaient aux colons concernant leur futur déracinement, plusieurs générations étant nées sur ces terres contestées. La raison et la logique l’ont emporté et ces colons furent forcés de revenir au berceau de la mère patrie, en métropole. Les uns et les autres rentrèrent dans un pays qu’ils ne connaissaient plus, la déchirure fut brutale et douloureuse. Ces pays ont retrouvé leur indépendance, ce qui est le propre de chaque peuple désireux de vivre libre sur sa terre. La boucle était bouclée, pensait on.Le boum économique des années 60 permit à bon nombre de ces rapatriés de se refaire une place dans cette mère patrie qui continuait de les mépriser. Le temps passant, ils finirent par s’incérer, tant bien que mal, dans la famille République. Les besoins en main d’œuvre pour répondre à la demande dans la construction étaient énormes. Tout naturellement, République fit appel à de la main d’œuvre « étrangère » venant principalement des anciennes colonies. Celle-ci ne devait rester que quelques années puis s’en retourner dans leurs pays fraichement libérés. Hélas, les espoirs de développement des terres abandonnées par les enfants de République sont très vite réduits à néant, la corruption, la politique totalitaire et brutale de la nouvelle direction des colonies ont conduit les expatriés à choisir de rester dans la famille République française et de demander à leurs familles de les rejoindre. Ce fut la première vague d’immigration post deuxième guerre mondiale. Avant eux, les polonais, les italiens les portugais et les espagnoles avaient déjà effectué le voyage dans le même sens. Malgré de nombreuses difficultés, ces gens là ont apporté énormément à la famille République au point de ne plus pouvoir être distingué de la population française dite de « souche ». Fort de cette expérience plutôt réussie, République ouvrait ses bras très largement. Il en venait de plus en plus, les villes changeaient de physionomie, de grands ensembles étaient imaginé pour loger ces populations, les zones à urbaniser en priorité, les fameuses ZUP des années 70. La vie était conviviale et fraternelle. Le sel du premier montait au 3ème étage, le sucre du 4ème descendant au 2ème etc, les odeurs de cuisine se mélangeaient . . . L’insouciance dans un contexte économique favorable, tout le monde était content. Puis, bizarrement, dans les années 80 / 90, les enfants de nos immigrés ont imaginé que République n’avait pas suffisamment payé sa dette aux anciennes colonies, qu’elle leur devait quelque chose de plus.Les premiers « rodéos » sont apparus dans les cités, la police fut très vite débordée, n’ayant pas de moyens pour endiguer ce mouvement violent qui était en train de naitre. La rivalité entre les « jeunes » et la police se mettait en place pour conduire à des drames entrainant parfois la mort de jeunes délinquants se voulant intouchables. Les policiers furent mis en cause pour avoir commis ce que l’on appelle des « bavures » qui mirent le feu aux cités. C’était le début de la fin. L’autorité n’était plus respectée, la loi était faite par les caïds des quartiers. Les zones de non droit se sont instituées, ni la police, ni les pompiers, ni les secours d’urgence ne pouvaient pénétrer ces tanières. République ne reconnaissait plus ses enfants d’autant qu’ils avaient pris l’habitude de se couvrir la tête sous des cagoules ou de masquer leur visage sous des voiles ostentatoires. Non satisfait de ne plus avoir de comptes à rendre à République, les imams se sont emparés de cette jeunesse à l’abandon, prêchant la « bonne » parole, désignant le Satan du doigt, appelant à la révolte pour ne pas dire au djihad.République ne pouvait plus dormir, le chaos s’étant installé, l’autorité bafouée, la Marseillaise sifflée, la France Black Blanc Beur reniant la patrie.République était devenue trop âgée, plus personne ne l’écoutait. Au contraire, d’autres enfants de République plus enclins aux idées de gauche, désirant le pouvoir, stigmatisait l’autorité en la traitant de raciste, de xénophobe, d’islamophobe . . . et joua le jeu démagogique de ces « jeunes » désespéré.République admis qu’elle ne pouvait plus rien et décida de laisser la voie libre à ces insurgés des temps modernes pour retourner aux principes et lois du moyen âge inspirés d’un autre code de lois vieux de 1400 ans. Un doux rêve hantait l’esprit de cette génération, le remplacement des clochers de nos églises par des minarets en forme de baillonnetes pointées vers le ciel de nos campagnes.Nous sommes les témoins du remplacement d’une population par une autre mais les statistiques de l’INSEE n’ont pas le droit de donner des chiffres classés par origine « ethnique ». Si cela avait été possible, nous serions sans doute moins fiers de partager la première place au classement des pays européens possédant la plus forte croissance de la natalité.Où sont les gars de Menilmontant que chantait Maurice Chevalier ?Douce France, cher pays de mon enfance, bercée par tant d’insouciance, tu es restée dans mon cœur . . .

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